vendredi 15 octobre 2010

Pause

Le trafic sur ce blog étant ce qu'il est, j'ai jugé préférable de suspendre la publication.
Vous pouvez me retrouver sur la "Sylgazette", ici : clic 
où je traite de sujets variés mais aussi, très souvent, de musique et plus particulièrement de piano.
Je vous invite également à visiter le site de l'Atelier Musical, 
ici : clic
L'Atelier Musical a créé également une page facebook ici : clic

Vive la Musique, vive le piano.
Au-revoir.
(Ça ne vous rappelle rien ?)

vendredi 15 janvier 2010

dimanche 10 janvier 2010

Du côté de chez Richter : un livre de (bonne) compagnie.

Ce livre est de ceux que l'on aime garder toujours près de soi pour en lire, après l'avoir dévoré d'une traite, quelque passage au hasard.
Youri Borissov (1956-2007) fut admis dans l'intimité du géant Richter et nous invite ici à "fréquenter" le Maître du piano.
Loin de la biographie, il rapporte dans ces pages les conversations, monologues de ce dernier souvent, qu'il eut avec le pianiste, autour d'un plat de saucisses arrosées de vodka, au cours de longues promenades dans Moscou, où "Slava" parle de la musique, de la vie, des personnalités qu'il a rencontrées.
Passionné, sensible, cultivé, touchant, lyrique, mystique, l'homme est pétri de musique, se révèle ici à travers ses émotions, ses emportements, ses regrets, son humilité (lui qui disposait d'un répertoire pléthorique, se refusait à jouer certaines œuvres que d'autres avaient sublimées !).
Un long passage par le Clavier Bien Tempéré détaille chaque prélude & fugue, non pour les analyser, mais pour les rapporter à sa vie, à des instantanés, à des rêves.
On découvre sa tendresse pour Schubert, pour Debussy, pour son ami Benjamin Britten, on a même droit à quelques "tuyaux" tenus de son maître Heinrich Neuhaus, on veut se procurer de toute urgence les enregistrements de Maria Yudina, qu'il vénérait.
Ce livre de 280 pages, notes comprises, limpide malgré ou grâce à son côté "coq à l'âne" est une véritable somme, indispensable.
Et adoubée par Bruno Monsaingeon qui sait de qui on parle.



Du côté de chez Richter, par Youri Borissov - Actes Sud éd.

samedi 2 janvier 2010

Sandwich


En 2010,
dévorons la musique à pleines dents.
Bonne Année !

Le Concert, film-bonheur !

Sans promotion tapageuse, de bouches à oreilles, ce film distribue du bonheur, faisant découvrir des brassées de fleurs tchaïkovskiennes à un auditoire de plus en plus large.
Chapeau !
A voir en famille sans restriction !




Encore en salles, mais faites vite !

samedi 26 décembre 2009

Un peu de toux

Mais pourquoi les gens toussent-ils dans les concerts ?
Et toujours dans les silences, alors qu'il suffit d'attendre un "fortissimo" ou un "tutti" de l'orchestre ?
Des esprits savants se sont posé la question ; plusieurs options ont été retenues :
1) les "tousseurs de concerts" auraient le trac, impressionnés par la solennité de l'instant.
2) les expectorants de service ne peuvent réprimer une toux nerveuse, dite aussi "toux sportive".
3) il n'est pas exclu qu'un spectateur souffre de bronchite aigüe (dans ce cas, rester chez soi pour écouter France Musique est la meilleure solution).

L'excellent pianiste Pierre-Laurent Aimard, récemment, dut interrompre un récital troublé par un déferlement catarrheux tonitruant.
Il s'adressa au public du Théâtre des Champs Elysées en ces termes : " “Mesdames, Messieurs, je voudrais vous rappeler qu’une salle de concerts est faite pour y faire de la musique et non pour tousser”.

Sur un site québécois, on propose des solutions (ou de la "solutricine" ?) : il est conseillé d'“essayer de maîtriser sa toux ou ses éternuements. Si l’on est sujet à tousser, prendre une gorgée de sirop contre la toux avant de se rendre au concert peut aider à régler le problème. Un bon moyen d’amortir le bruit d’un éternuement consiste à enfoncer la bouche dans le coude; on peut aussi essayer d’attendre un moment où le volume sonore est particulièrement élevé”.
En Angleterre, dans les programmes, on conseille de tousser dans un mouchoir, cette pièce de tissu permettant d'étouffer la canonnade.
Certaines salles du même pays vont même jusqu'à mettre des mouchoirs à disposition des spectateurs à l'entrée !

Il est permis de penser que la toux et les bruits divers furent l'une des raisons qui poussèrent Glenn Gould à renoncer aux prestations publiques pour se consacrer uniquement à l'enregistrement en studio ou à la télé.
Qu'aurait-il pensé des sonneries de téléphones-mobiles intempestives ?

Pour illustrer, car ce blog est bien fait, n'est-ce-pas, écoutons un enregistrement public du 2ème Cto de Brahms par Richter : vous remarquerez que les toux s'expriment dans les moments les plus doux.
Ah les goujats !




Rappel

Pour revivre le séjour à La Roque d'Anthéron (Festival International de Piano), cliquer dans la colonne de droite (thèmes) sur "Festival" ou "La Roque..."

Talents prometteurs


Salle Cortot

78, rue Cardinet

Paris
Lundi 11 janvier 2010 à 20 heures

Concert du Trio Consuelo :
Violon: Valentine Tourdias-Becker
Violoncelle: Olivier-Marc Becker
Piano: Maxime Hochart

Programme:
Frédéric Chopin, Trio en sol mineur, Opus 8
Nicolas Bacri, Trio n°2, "Les Contrastes"
Robert Schumann, Trio en ré mineur, Opus 63



Renseignements et réservation au 01 47 63 80 16
www.promusicis.fr

Maxime Hochart (au centre sur la photo) a enseigné le piano à l'Atelier Musical qui lui souhaite une belle carrière.




vendredi 18 décembre 2009

jeudi 10 décembre 2009

"Tube" bien joué !

jeudi 12 novembre 2009

Choc de Titans


En répétition, 2 "monstres sacrés" : Sviatoslav Richter (au piano) et Herbert von Karajan.

Beethoven : toujours pop !


Liszt number one ! (Cziffra aussi !)

lundi 9 novembre 2009

Enseigner, c'est partager. (Yehudi Menuhin)



En coulisses ou sur scène (juin 2009)

Créée en 1996, l'école de musique "L'Atelier Musical", située dans la plaine de Montmartre, tout près de la Mairie du 18ème arrondissement au cœur d'un quartier en mode "mosaïque", compte aujourd'hui plus de 400 élèves.
Habitant ce quartier de Paris que je parcourais alors en tous sens pour enseigner, l'idée de créer une école qui viendrait en complément des structures publiques quelque peu "scolaires" disponibles s'est concrétisée deux ans après que l'association Atelier Musical Paris Seine ait vu le jour dans le but initial d'étudier la faisabilité du projet.
Des locaux vacants à proximité de plusieurs écoles primaires me décidèrent à donner corps à l'initiative.
Dans les débuts, seul le piano y fut enseigné ; nous étions trois professeurs pour une quarantaine d'élèves.
Il me fallut plusieurs années pour peaufiner la démarche pédagogique qui consiste à apprendre l'instrument par petits groupes de 4 : que n'ai-je entendu alors, venant de structures parallèles ?
Aujourd'hui, tout élève bien motivé, grâce à l'émulation créée par la formule, peut prétendre atteindre le même niveau (ou quasiment, pour rester modeste) que celui auquel il serait parvenu en conservatoire municipal par exemple, et cela sans que ses études musicales aient revêtu un aspect scolastique qui rebute beaucoup de candidats à l'apprentissage.
Car, mine de rien, à l'Atelier, on ne néglige de rien de ce qui construit un musicien : solfège, théorie, harmonie, sont distillés tout au long de l'année scolaire et ce, dès le plus jeune âge, puisque même les tout-petits suivent, à partir de 3 ans, un véritable "cursus" musical leur permettant, à 6 ans, d'aborder l'étude proprement dite de l'instrument.
Les motivations de nos élèves sont évidemment variées : il y a celles et ceux pour lesquels il s'agit d'une activité comme une autre, pratiquée avec plaisir, car dispensée sans autoritarisme.
Il en est d'autres qui vont manifester un vif intérêt pour la chose musicale, voire une véritable passion.
Au fil des ans, nous les repérons, les aidons à gravir l'échelle, les soutenons même après leur départ s'ils ont choisi d'aller plus loin.
Déceler les talents, c'est important.
Mais voir, dans le futur,une nouvelle génération de mélomanes fréquenter les lieux où la musique vit, est un but tout aussi passionnant.
SC

Petit élève devenu grand : le reconnaissez-vous ?



dimanche 8 novembre 2009

Exceptionnel !

vendredi 6 novembre 2009

samedi 31 octobre 2009

Sokolov : un Tic Toc vraiment très Choc !

De ce véritable "tube" baroque du grand François Couperin 
(dit "le grand", d'ailleurs !), Grigory Sokolov donne, en "bis" de récital, une interprétation stupéfiante de rigueur et de précision.
A vos gammes !



mercredi 28 octobre 2009

Jeune pianiste à suivre.



En Lisztien convaincu -considérant que la Sonate en si mineur est un chef-d'oeuvre du piano moderne, oui, éminemment moderne, on est toujours intrigué quand un jeune pianiste ose aborder le répertoire du pianiste-compositeur hongrois, dont, entre autres, la magnifique "Vallée d'Obermann", la "bagatelle sans tonalité" ou ce "Saint François de Paule marchant sur les eaux" qui illustre si bien la fin de vie en mysticisme de celui qui fut l'une des premières "rock-star" et fit se pâmer la gent féminine de l'époque.
Guillaume Coppola (aucun lien de parenté, semble-t-il avec le cinéaste du "Parrain" !) est professeur au Conservatoire d'Aulnay-sous-bois et fut l'élève de Nicolas Angelich, Bruno Rigutto, Christian Ivaldi au CNSM et se perfectionna avec Leon Fleisher et Dimitri Baskirov.
On le consacrera "disque du mois" et vous conseillera sans réserve son disque "Liszt" chez Calliope distribué par Harmonia Mundi (réf. Cal9412).
Et pour faire plaisir à la "gent féminine qui se pâme", il y a même inclus le fameux "Rêve d'amour" !

lundi 26 octobre 2009

Lang Lang "bling bling" ?

Extraverti, clinquant -ce n'est pas ici péjoratif-, musicien par tous ses pores, Lang Lang ne peut que s'attirer les foudres des gardiens du temple.
J'avais une sorte d'a priori ridicule quand je suis allé l'écouter aux "prom's" de Londres le dernier jour du mois d'août 2008.
J' en suis ressorti enthousiaste, comme régénéré par tant de fougue communicative.
Hier sur Arte en tout début de soirée, sous la baguette d'un Eschenbach qui ne put réprimer sourires étonnés et admiratifs lors de la "cadence", Lang Lang remettait à neuf le 1er Concerto de Beethoven mille fois entendu.
Hors ses qualités techniques, ce garçon est musique.
Alors, au diable les pisse-froid de tous acabits : c'est avec cette espèce, rare, de musicien qu'on convaincra les jeunesses réticentes que le "classique" sait être vivant.
Oui, Lang Lang s'habille chez les créateurs de mode, porte des chaussures à 3 bandes, arbore une broche en strass du meilleur goût (!), danse autant qu'il joue ; mais quelles délicatesses et puissances mêlées, quelles envolées que L.Van Beethoven et ses confrères auraient aimées !
Ceux qui, c'est drôle mais facile, le surnomment "klang klang" ne l'ont pas écouté : avec lui, la musique c'est la vie !



Lang Lang joue Haydn :