J'ai du mal à me faire à cette idée : Alexis Weissenberg, bulgare exilé ayant acquis la nationalité française, a eu 80 ans le 26 juillet.
De tous les pianistes que j'ai pu entendre au Casino de Cannes où j'allais au concert le dimanche après-midi quand j'étais gamin, c'est celui qui m'envoûtait littéralement.
Il y avait Claude Kahn, "star" locale qui enflammait le "poulailler" par ses Liszt flamboyants ; je me souviens d'une "Fantaisie hongroise" qui était une "adaptation" par le grand Franz de l'une de ses rhapsodies, jouée ici avec orchestre symphonique.
Il y eut bien sûr le grand Samson François, au soir de sa vie, qui massacra un dimanche les deux concertos de Chopin.
Christoph Eschenbach était un jeune pianiste à cette époque et excellait dans Schubert.
Je me souviens qu'alors il arborait une coupe de cheveux proche de celle d'Elton John !
Il est devenu chef d'orchestre -et quel chef !-, chauve et marmoréen.
Tous les grands interprètes se sont succédés tout au long de ces sessions de concerts.
Weissenberg m'impressionnait plus que tout autre : je le ressentais puissant et "beethovénien".
Aujourd'hui, il dispense encore de fameuses "masterclass" dont celles, très courues, d'Engelberg en Suisse.
J'ai choisi de vous le faire écouter dans le 20ème Nocturne -posthume- de Chopin, au cours d'une émission de télévision où il est interviewé par... Nana Mouskouri :
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire