Alexandre Tharaud : ce sera un Steinway.
Photo (c) Piano Majeur, S. Coudène.
21 août 2009, 9h15.Photo (c) Piano Majeur, S. Coudène.
Alexandre Tharaud choisit l'un des pianos installés sur la scène du Festival International de Piano de La Roque d'Anthéron par Denijs De Winter.
Il répètera ensuite avec le "Sinfonietta Amsterdam".
Après quelques réticences, le pianiste français acceptera la présence du petit groupe d'élèves-pianistes de l'Atelier Musical, 8 jeunes (de 11 à 20 ans) musiciens parisiens qui séjournent pour la semaine dans ce village du Pays d'Aix.
A la fin de la répétition, son sourire dira sa reconnaissance de n'avoir pas été dérangé par la petite bande.
Logique : les "galopins" sont passionnés et l'ont écouté travailler dans un surprenant recueillement.
Le soir, après un concert que nos jeunes artistes, impitoyables, ont jugé "décevant", il se sont néanmoins précipités à la séance de dédicace de celui qu'ils considèrent un peu comme un grand frère, disques du Tic Toc Choc en mains.
Le jeune maestro les a accueillis avec la gentillesse de l'après-trac.
3 commentaires:
J'y étais aussi! mais je suis en désaccord avec les futurs virtuoses quant au concert et en particulier la seconde partie: j'ai rarement vu Alexandre aussi à l'aise et flamboyant dans son jeu, donnant aux concerti de Bach une pétillance bien venue car je suis sûre que Bach n'était pas toujours grave! Ils ont cependant raison pour la séance de dédicace : disponibilité, gentillesse et...patience malgré la foule qui se pressait à sa table et la chaleur moite d'une fin d'été provençal.
Les enfants ont été étonnés d'entendre pas mal d'erreurs (précision) notamment sur un bis qui est "le" cheval de bataille du pianiste et le morceau fétiche de ces gamins (voir billet à paraître).
Enfin, les plus grands (et moi-même)ont été surpris de la surabondance d'ornements divers dans des œuvres que Tharaud a popularisées par un disque à la fois "ouvert" et sobre.
Il est bon (et rare) que des mélomanes de 11 ans donnent, même maladroitement, leur avis, sans pour autant s'ériger en "critiques".
C'est le cas ; et ça rassure.
Je ne faisais pas référence au bis, en effet Alexandre nous a habitué à moins d'approximation dans son Tic Toc Choc mais il semblait s'être laissé embarquer par la liesse du public. Pour le reste, il me semble que la musique étant vivante, elle donne à chaque fois un visage différent en "live" alors que la version au disque est figée à un moment donné,que certains peuvent trouver excellente ou bien décevante. Il serait dommage d'en faire l'unique référence, une sorte de madeleine de Proust...
Si j'ai heurté la sensibilité des petits pianistes, telle n'était pas mon intention et je les encourage à continuer à s'exprimer, cela prouve qu'ils ont vibré.
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