Luis Fernando Pérez (Myriam Florez)
Les enfants ne s'y sont pas trompés :des 8 pianistes -et non des moindres- qu'ils ont pu applaudir entre le 17 et le 22 août 2009 à La Roque d'Anthéron, c'est l'espagnol Luis Fernando Pérez qui a su le mieux les toucher au cœur.Les "11 ans" ont écouté dans un silence religieux la suite Iberia, d'un Albeniz dont il conviendrait de commémorer un peu mieux le centenaire du décès.
A l'issue du récital, les jeunes spectateurs se levaient, unanimement, pour remercier en fougueux bravos ce pianiste étonnant qu'ils découvraient ce soir-là, déplorant sans aménité que le public soit venu si peu nombreux.
On entendit même "il devrait s'appeler Perezki et jouer du Rachmaninov" (si !).
L'accueil tout en humanité qui leur fut réservé aux dédicaces les confortait dans leur enthousiasme.
Un "fan club" parisien s'est créé, cette nuit-là, dans le superbe parc du Château de Florans.
Ci-après, "Evocación", extrait de la suite Iberia :
On se permettra de recommander, outre le CD "Iberia", l'excellent disque consacré au Padre Soler (Piano Sonatas) chez Mirare.
Et de visiter son site : clic !
4 commentaires:
J'ai voulu entendre ce pianiste précédé d'une réputation flatteuse à l'occasion de la Folle Journée Chopin ! Quelle déception ! Ce pauvre Frédéric a dû se retourner dans sa tombe. Un pianisme maniéré, basé sur les effets et surtout noyé dans la pédale. A oublier très vite.
Ce n'est pas dans Chopin que nous l'avons entendu.
Pourquoi rester "anonyme" ?
Encore une fois un immense bonheur d'avoir pu entendre ce grand artiste à Nantes.
Quelle générosité et quelle sensibilité dans son jeu!
Encore trop peu d'enregistrements malheureusement.
kikil78
Bonjour !
J'adore Luis Fernando Pérez. Quel magnifique pianiste, l'un des plus talentueux de la nouvelle génération. J'ai découvert il y a quelques temps son nouveau disque que j'ai téléchargé. La science des phrasés, le sens de la ligne, tout ceci est vraiment prodigieux ! Quant à Ibéria d'Albéniz, il en est peut-être vraiment le plus grand interprète actuel, reprenant la tradition laissée par le grand Orozco. J'en ai encore des frissons rien que d'y penser!
Enregistrer un commentaire