lundi 21 septembre 2009

Attention, fausse note en approche !

Je retrouve un article que j'avais mis de côté en août.
Signé Jacques Drillon pour le Nouvel Observateur et intitulé "La musique dans le sang", il signale deux études scientifiques parvenant à des résultats étonnants.
L'auteur de l'article résume, en exergue, en ces termes : "Selon la Faculté, quand un pianiste fait une fausse note, son cerveau le sait déjà.
Et la bonne musique détruit le mauvais cholestérol."
Concernant la première affirmation, on ne peut qu'approuver : je m'évertue à expliquer à mes élèves que, pianistiquement, tout procède de l'anticipation.
Ainsi, on sait que la première note est "décisive" : la concentration est donc essentielle.

Pour la deuxième affirmation, on apprend en souriant que, pour améliorer la santé de leurs patients, les médecins sont arrivés à la conclusion que, je cite, "Ecouter de la musique qu'on aime augmente de 26% le diamètre des vaisseaux sanguins ; mais certains genres, trop stressants, comme le rap ou le heavy metal, les rétrécissent de 6%" !
L'auteur de l'étude "déconseille aux parents d'écouter la musique de leurs enfants, qui sur eux la même désastreuse influence que le tabagisme passif".
Savoureux, non ?




Toujours selon les mêmes études, "l'écoute de la musique classique ne se borne pas à améliorer la concentration de l'auditeur : elle libère de l'oxyde nitrique, lequel détruit le mauvais cholestérol".
L'étude, toujours selon drillon, finit par se saborder, citant parmi les musiques bénéfiques les "symphonies" de Bach, lequel n'a jamais écrit de symphonies.
Et J.Drillon de conclure sur une affirmation de Stockhausen qui affirmait : "La mauvaise musique est celle qui vous fait du mal".
Limpide.

L'article est paru dans le nouvel Observateur n° 2336 daté du 13 août 2009 en page 70.

Aucun commentaire: